« Vous m’écrivez des choses charmantes sur les autres et vous ne m’avez rien dit de vous. Je ne sais pas seulement où vous demeurez ; peut-être ne demeurez-vous point, peut-être voyagez-vous de belle en belle, et de château en château comme les anciens troubadours… » (Lettre du 21 mars 1774 de Voltaire au chevalier de l’Isle).
« Ses chansons sont toutes des chefs-d’œuvre de goût, de trait, et d’un aussi excellent ton qu’il en avait un détestable dans la société. On n’a jamais mieux écrit que lui et plus gaiement : il aurait dû être le mari de Madame de Sévigné… Il n’a jamais fait un mauvais vers, ni écrit une lettre qui ne fût piquante… Dans la société, mon de l’Isle était humoriste et familier… Son journal aurait été bien amusant. Mais il a été escamoté à sa mort, je ne sais comment. Deux jours auparavant, il me montra pourtant le tiroir où il était. Je crois que le duc de Coigny, sachant que la cour et la bonne compagnie de Paris y seraient compromises, s’en est emparé par prudence » (« Mémoires » du prince de Ligne).
Nicolas de l’Isle a su s’élever par son seul esprit au niveau des plus grands personnages de son temps, que ce soit dans le monde des lettres ou de la cour, jusque dans l’entourage de Marie-Antoinette. En évoquant la vie de cet homme qui a traversé son siècle avec insolence, l’auteur nous montre les dessous méconnus d’une société qui ne se doute pas qu’elle vit alors ses derniers instants.
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